top of page
  • Photo du rédacteur(re)vue

#1 : Les chroniques de l'UNICEF : Interview d'Inès Cheniguel

Bienvenue dans notre nouvelle série "Les chroniques de l'Unicef", qui vous propose quelques petits articles pour vous en apprendre plus sur les droits des enfants, les actions de l'UNICEF, et son fonctionnement ! Aujourd'hui, nous interrogeons Inès Cheniguel, référente des jeunes ambassadeurs de l'UNICEF Bas-Rhin, elle nous explique son parcours en tant que bénévole et s'adresse à la jeunesse pour faire changer les choses.



1. Est-ce que vous pouvez vous présenter en quelques mots ?

Je m'appelle Inès CHENIGUEL, j'ai 43 ans et je suis bénévole adhérente à l'UNICEF.


2. Depuis combien de temps êtes-vous engagée dans l’UNICEF ? Pouvez-vous nous présenter l’association ?

Je suis membre de l'UNICEF Alsace depuis 12 ans.

L'UNICEF est l'acronyme de United Nations International Children's Emergency Fund (Fonds d'urgence international des Nations unies pour l'enfance), une agence de l'ONU (Organisation des Nations Unies), créée à la fin de la deuxième guerre mondiale, le 11 septembre 1946, pour venir en aide aux enfants touchés par une grande famine et les maladies. L'UNICEF traite et agit sur beaucoup de sujets en France et à l’international tel que la vaccination, l'éducation, les droits de l'enfant, l'alimentation, l'eau...


3. Qu’est-ce qui vous a poussée à vous engager ? Pourquoi avez-vous choisi cette cause ?

Le terme engagement n'a pas de sens pour moi. Quand on est plus de 7 milliards d'humains sur terre, dont beaucoup et particulièrement des enfants, vivent dans l'iniquité, la souffrance, la misère, et la pauvreté.

Mon empathie m’empêche de rester indifférente à l'affliction d’autrui.

Donc pour moi ce n'est pas un engagement, mais un devoir de ma nature profondément humaine, pour apporter mon aide modeste et petite soit-elle à ces enfants, qui sont l'avenir et le futur de notre civilisation.


4. Quel est votre rôle au sein de l’Unicef ?

Je suis référente des jeunes ambassadeurs de l’Unicef, et récemment responsable des actions éducatives.

En résumé la mission d'un(e) référent (e) de Jeune Ambassadeur de l'UNICEF c'est :

  • Mettre en œuvre des actions de prospection pour le recrutement de Jeunes ambassadeurs.

  • Promouvoir les Jeunes Ambassadeurs auprès des partenaires et structures scolaires, péri et extrascolaires.

  • Former, accompagner et coordonner les Jeunes Ambassadeurs sur son territoire.

  • Assurer la coordination entre le comité et les actions/projets des Jeunes Ambassadeurs.

  • Communiquer aux Jeunes Ambassadeurs les informations venant du siège en matière d'engagement jeunes.

  • Accompagner et coordonner les Jeunes Ambassadeurs dans leurs actions.

  • Créer des projets éducatifs avec des jeunes en développant leurs valeurs, et leurs connaissances.

5. Pouvez-vous nous expliquer votre parcours en tant que bénévole à l’Unicef ? Quel était votre rôle quand vous avez commencé et comment êtes-vous devenue référente des jeunes ambassadeurs de l’Unicef, et responsable des actions éducatives ?

J'ai débuté à L’UNICEF quand j'étais étudiante. Je passais mes samedis après-midis ou matinées de libres à la boutique UNICEF, pour la vente d'articles, tout en révisant mes cours ! Par la suite, j'ai commencé à participer aux différentes actions, comme le marché de Noël, la nuit de l'eau, les ventes aux enchères d’œuvres d'art, des concerts au profit de L’UNICEF, des plaidoyers dans des écoles,...etc

Je suis devenue référente des J.A(s) car leur nombre ne cessait d'augmenter, et le président à l’époque avait besoin de quelqu’un pour assurer ce rôle. Et dès qu'on me l'a proposé, j'ai de suite accepté. Pareil pour les actions éducatives


6. En tant que référente des jeunes ambassadeurs de l'UNICEF que pensez vous de ce préjugé qu'aujourd'hui les jeunes sont fainéants ?

Je ne suis pas d'accord ! Les jeunes débordent d’énergie et ils l'ont démontré plus d'une fois par leurs actions à l'UNICEF !

Tout ce que je peux dire, c'est que peu importe ton âge ou le domaine, avec de la motivation, de la détermination et de la conviction. Tu peux déplacer des montagnes !

7. Quel conseil donneriez-vous à un lycéen qui souhaite s’engager mais qui ne sait pas comment s’organiser pour concilier études et UNICEF ?

La base de tout engagement dans la vie, c'est la conviction. Et pour arriver à ça, il faut avant tout s’intéresser, se renseigner, chercher et comprendre quel est le rôle de L’UNICEF en France et dans le monde. Et lorsqu’on se sent citoyen·ne et acteur·rice de la société, et qu'on veut contribuer à un monde meilleur, agir pour une cause solidaire et faire entendre la voix des enfants et la nôtre, en France et dans le monde, eh bien l'UNICEF est le bon endroit pour ça. Et cela est réalisable même avec emploi du temps de ministre, c'est juste une question d'envie et surtout d'organisation. La règle à l'UNICEF c'est : priorité aux études, mais qu'on soit étudiant ou qu'on travaille, on trouve toujours du temps pour agir. C'est juste une question d'organisation.


8. Quelles actions conseilleriez-vous de faire aux jeunes qui veulent agir au sein de l’UNICEF ?

L'une des plus intéressantes et importantes, c'est de plaidoyer et de sensibiliser. En présentant l'UNICEF dans son entourage, et faire connaître ses missions sur le terrain en France et à l'internationale. Cela peut se faire via des exposés sur un sujet au choix pendant un cours ou lors d'une action organisée par le Jeune Ambassadeur, en développant et menant une action de sensibilisation, par exemple sur les droits des enfants, ou sur les thématiques portées par l'UNICEF, comme l'eau, la vaccination, l’éducation...


9. Cela fait 12 ans que vous êtes membre de l’UNICEF, j’imagine qu’il y a dû y avoir de nombreux changements durant toutes ces années. Pouvez-vous nous parler de l’évolution de l’UNICEF au cours du temps (les nouvelles missions qui ont vu le jour...) ?

Oui, il y a eu beaucoup d’innovations comme la création de my.unicef.fr, un site web ludo-éducatif et d’engagement de l'UNICEF France à destination de tous. Des enfants de 3 à 26 ans qui souhaitent s’informer, s’amuser et s’engager avec l'UNICEF, ainsi que pour les parents acteurs de l’éducation qui sont en quête d’informations, de jeux, d’animations ou d’ateliers autour des droits de l’enfant, l'égalité filles-garçons, le dérèglement climatique...

Autre évolution : la création, de l'UNIDAY, la journée qui célèbre la solidarité des enfants et des jeunes, qui a lieu au mois de mai.

Ou les actions menées par notre président Alain TOURON, la première consiste à prendre en charge des élèves décrocheurs de l'Éducation Nationale pour les aider à se réintégrer dans le monde du travail. Et celle des jeunes réfugiés à qui on apprend la langue française par des visites au musée.


Photo prise en mai 2016 à la Cathédrale de Strasbourg, lors d'une action JA/CAMPUS, pour l'UNIDAY. Michèle est au centre elle porte le panneau de l'Unicef.

10. Est-ce que vous pensez que la situation actuelle est un frein pour faire changer les choses ? À quel point l’UNICEF a-t-il été touché par la crise sanitaire ?

A cause des restrictions liées au COVID-19, certaines actions sont temporairement ou totalement annulées, comme le Marché de Noël de Strasbourg auquel nous participons chaque année. Mais malgré ça et grâce au télétravail, l'UNICEF continue à œuvrer, pour changer les choses dans le monde. Toujours dans le respect des règles sanitaires.


11. Y a-t-il des actions nouvelles qui ont été menées en raison de la situation actuelle ?

Oui évidemment, par exemple en Afrique, des actions de prévention, pour les gestes barrières (lavage des main, masques, etc.), ou le financement par l'Union Européenne et le Gouvernement du Danemark de 7,5 tonnes de fournitures médicales essentielles pour l'UNICEF au Mali, dans le but de maintenir son assistance humanitaire aux enfants et familles maliennes.


12. À quelles actions avez-vous déjà participé ? Quelle est votre plus grande réussite/ votre plus grande déception au sein l’UNICEF?

J'ai participé à des concerts au profit de l'UNICEF, des ventes aux enchères, des actions éducatives (comme plaideur dans des établissements, pour sensibiliser les enfants sur les sujets mentionnés ci-dessus), l'action du lâcher de ballons pendant le week-end de pâques, l'UNIDAY (la journée de l'engagement et de la solidarité des jeunes)...

Toutes actions, si petites soient elles, sont une réussite, et il n'existe aucune déception, au contraire c'est un enrichissement personnel, intellectuel et humain.

13. Avez-vous déjà participé à des actions sur le terrain à l’étranger ? Si oui, pouvez-vous nous raconter votre expérience ? Si non, aimeriez-vous y participer ?

Non hélas ! Je n'ai pas eu l'occasion de partir à l’étranger pour mener des actions sur le terrain. C'est l'un de mes projets depuis longtemps, et il est toujours en cours de réalisation. Tout dépendra de la situation sanitaire et politique dans les pays concernés !


14. Y a-t-il des actions qui vous ont marquée plus que d’autres et que vous aimeriez nous raconter ?

Honnêtement, toutes les actions auxquelles, j'ai participé m'ont marquée d'une façon ou d'une autre, car à chaque fois, c'est un enrichissement personnel et humain, comme on ne peut l'avoir dans une salle de cours ou derrière son bureau de travail. C'est une expérience unique grâce à laquelle ont apprend beaucoup sur soi, sur la vie et sur

autrui !

Merci beaucoup à Inès pour son temps et ses réponses ! :)

Article et mise en page par Carla V

 

Si cet article vous a plu, n'hésitez pas à le partager, à le commenter, ou même à laisser une mention "j'aime" ! Notre Insta' : @revue.bartho







110 vues0 commentaire
bottom of page