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Dans les coulisses de (re)vue #3 les galères

Depuis maintenant 3 ans que (re)vue existe, le projet nous aura permis de belles rencontres, de chouettes articles et de super découvertes... mais aussi valu bien des imprévus ! Dans les articles précédents, nous vous donnions des conseils pour créer un magazine et organiser une équipe... Dans celui-ci, nous vous dirons tout ce que nous aurions bien voulu savoir avant de nous lancer, et de nos plus mémorables galères.



1. Les deadlines

Tous les membres de l'équipe vous le diront : le plus difficile, c'est bien souvent de respecter la date limite des rendus d'articles. Il faut dire que nous partons bien souvent décidé.e.s, motivé.e.s et persuadé.e.s de pouvoir écrire ce petit article sur l'antimatière ou le féminisme en quelques jours seulement. Alors notre meilleure amie la procrastination s'installe, on prend notre temps et on l'occupe : à s'investir à la MDL, à lire, faire de la musique avec son groupe, se perdre sur YouTube...

Une semaine ou deux avant le rendu des articles, ceux qui n'ont pas commencé se réveillent et le compte WhatsApp de la rédaction a bien souvent des allures de champ de bataille :



Au final, sur le délai d'un mois accordé pour écrire un article, une semaine ou deux sont réellement dédiées à la tache. Mais dédiées pleinement. Car un article prend bien plus de quelques jours à être écrit, relu et mis en page !

Avec le temps, nous avons fini par le comprendre et développé des stratégies diverses. Il y a les sages, qui, apprenant de leurs erreurs, s'attèlent aujourd'hui à la tâche plus tôt et anticipent. Et puis il y a les autres, passés maîtres dans l'art de la dernière minute et qui, bien souvent, finissent leurs articles tôt le matin (ou tard la nuit, selon les points de vue).




2. Tant de choses à dire et si peu de place

Deuxième grande source de complication : la place pour un article. C'est fou mais celle-ci paraît toujours trop petite pour ce que l'on veut dire sur le sujet traité.



Le meilleur conseil que je pourrais vous donner est celui-ci : toujours écrire votre article directement sur un document au format final. Pas sur un document Word que vous devrez ensuite copier-coller. Pas sur une feuille de classeur. Écrire directement sur un document en A5 si vous imprimez en A5 vous permettra d'aller droit au but et de ne pas vous retrouver à devoir faire rentrer 30 000 caractères sur une feuille de 15 x 21 cm.


Il m'est personnellement souvent arrivé de me tromper et d'envoyer mon article dans un format A4 alors que nous imprimons en A5. Essayer alors de faire rentrer la même quantité de texte sur une page deux fois plus petite, c'est un peu l'équivalent de l'intégralité de Harry Potter dans un format poche : impossible. Puisqu'on ne peut pas décemment vous proposer des articles en police taille 3, la seule solution est alors de supprimer des parties entières de l'article, ce qui, vous l'imaginez, est toujours un peu triste.


Pour éviter cela, une astuce marche à tous les coups : si vous avez la place d'écrire votre article, votre avis, une critique de votre avis, vos sources, plus quelques anecdotes bonus... c'est que vous n'êtes probablement pas au bon format.


A votre gauche : Un article normal, écrit sur des pages A5.

A votre droite: le même article, qui ne rentrera jamais sur les pages maintenant au format A6.





3. Les problèmes avec Bernadette

Nous avons la chance de pouvoir imprimer (re)vue au lycée, avec un débit et une qualité excellente... Mais il faut avouer que Bernadette (surnommée ainsi affectueusement par les membres de la rédaction) est une imprimante aussi capricieuse qu'imprévisible.


Pour le coup, des images valent mieux que des mots :


La variété des bugs d'impression fait que l'on ne se lasse jamais !

J'en profite vraiment pour remercier Mme RIFF, notre documentaliste, qui vit avec nous ces innombrables surprises et avec qui, à force de patience, de persévérance et de beaucoup de chance, nous avons toujours réussi à trouver des solutions.




4. La coordination

Une fois le magazine écrit .. nous pouvons enfin imprimer le magazine !

.... Ha. Ha. Ha. Petits naïfs que nous étions. Après avoir écrit un numéro, il faut en fait pas mal d'étapes avant de pouvoir le partager aux lecteurs et lectrices qui, tout comme nous, n'attendent que cela :

  • Faire relire nos articles par Mme RIFF pour corriger les fautes et les coquilles ;

  • Les modifier suivant ses indications et conseils ;

  • Puis les envoyer en relecture finale à Mme SPIRI, notre proviseure et directrice de publication ;

  • Imprimer des affiches ;

  • Préparer une publicité sur notre site internet, les stories et les publications qui seront sur Instagram ;

  • Écrire le mail qui sera diffusé à tout le lycée ;

  • Publier les contenus complémentaires du magazine papier sur le site (réponses des jeux ou des quizz, versions longues des articles publiés en extrait dans le magazine, etc.) ;

  • Créer et publier la version numérique du numéro, qui sera consultable sur notre site.


Cela s'apprend sur le tas, mais toutes ces étapes ajoutent des délais qu'il est important de prendre en compte quand on veut fixer une date de publication et nécessitent une bonne coordination.


Lorsque nous avons choisi de participer pour la première fois au concours Mediatiks, nous nous étions par exemple retrouvé à imprimer notre magazine 2 jours avant la date limite d'inscription. C'était la première fois que nous imprimions (re)vue et nous étions alors loin d'imaginer toutes ces étapes intermédiaires !




Malgré toutes ces galères, créer un journal, le faire vivre et rédiger des articles est une experience géniale et je crois que tous les membres de (re)vue vous le dirons : ça en vaut largement la peine !




Article rédigé par Camille M.

Relecture: Pierre B.

 

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